LE NOMBRE D'OR ET FIBONACCI
PEINTURE, MUSIQUE ET SCIENCEEtonnant nombre d’or, φ que l’on retrouve dans le champ conceptuel de la géométrie euclidienne, les proportions du corps humain, l’étude par Fibonacci des populations de lapins (1).
Ainsi, il apparaît dans la géométrie des plantes à travers le pentagone et le nombre de pétales de nombreuses fleurs. Il est partie intégrante de la spirale logarithmique, forme de la coquille de tous les nautiloïdes (2).Dans le corps humain, on le retrouve dans le rapport entre la taille de l’individu et la hauteur du sol à son nombril.
Fibonacci l’a débusqué dans le nombre d’individus des populations de lapins qui croît comme les termes de la suite du même nom,
le rapport d’un terme et de son prédécesseur tendant vers φ.
Le nombre d’or est donc intrinsèque à une quantité de formes et de phénomènes naturels. Il fait ainsi partie de ce que l’homme ressent comme « étant en proportion » puisqu’il est inscrit naturellement dans son environnement, harmonie géométrique, équilibre des forces internes du vivant.
De ces raisons découle le format des châssis. Le choix de la proportion entre la longueur et la largeur relève du nombre d’or pour les raisons d’harmonie expliquées précédemment.
Lorsque l’on trace, dans un tel rectangle, le carré dont le côté est égal à la largeur du rectangle, le rectangle restant conserve la proportion du premier.
Cette opération peut se répéter à l’infini. Elle permet la construction d’une spirale comme sur le schéma ci-dessous :
La série des « Spirales », présentée ci-dessous, est basée sur la géométrie du rectangle d’or de la première famille dans laquelle le rapport entre longueur et largeur du rectangle est égale au nombre d’or φ.
Comment travailler la composition à partir du nombre d’or ?
Les « PEINTURES SÉRIELLES » sont construites, dessinées à partir des nombres de la suite de Fibonacci de même que l’ordre des couleurs
selon une règle d’Art Concret élaborée par l’artiste.
Les « HISTOIRES MUSICALES » sont des représentations d’images synesthésiques visualisées par l’artiste à l’écoute de la musique.
Les « MANDALAS » sont construits et peints selon les mêmes règles que les peintures sérielles mais dans un mouvement de rotation, dextrogyre ou lévogyre,
de l’intérieur vers l’extérieur ou de l’extérieur vers l’intérieur, d’où les mots « dextrofuge », « lévofuge », dextropète » ou « lévopète ».
Les « EXPANSIONS » sont construites à partir des nombres de Fibonacci, 1, 1, 2, 3, 5… mesurés en centimètres.
Les « GRAVURES ET AQUATINTES » sont des œuvres de toutes les catégories présentées ci-avant.
Les « SERIGRAPHIES » sont de la catégorie des Mandalas.
Les « VITRAUX ET ARCHITECTURE » sont des projets de couleurs et de lumière, de mise en valeur d’objets architecturaux et urbanistiques.
Toutes les peintures sont des huiles sur toile de lin apprêtée à l’aide d’un médium à l’ancienne à base de colle de peau, de plâtre amorphe et de blanc d’Espagne afin de donner tout son éclat et sa profondeur à la peinture à l’huile. Les formats sont au nombre d’or et sont donc tous construits par l’artiste.
1. Le nombre d’or. M. Cleyet-Michaud. Que sais-je ? PUF.
Le nombre d’or. M. Neveux- H. Huntley. Editions Seuil. Points sciences.
2. Nautiloïdes : famille de mollusques céphalopodes d’un type très ancien, à coquille spiralée divisée en loges que traverse un long
appendice (siphon).